Sulpice Maikiu gérant du salon Maikiu Tattoo a Poitier !

Sulpice Maikiu, gérant du salon Maikiu Tattoo, est spécialisé dans les tatouages polynésien et marquisien. Un clin d’œil à ses origines.
Sulpice Maikiu, 24 ans, tatoue depuis cinq ans. Il gère le salon de tatouage marquisien Maikiu tattoo, situé dans le centre-ville de Poitiers, depuis deux ans. Mais également ceux de Villeparisis (Seine-et-Marne) et Valenciennes (Nord). Le tatoueur est originaire des îles Marquises, archipel de la Polynésie française. Son père vient de l’île de Nuku Hiva et sa mère de l’atoll de Rangiroa, au nord-est de Tahiti. Le jeune homme utilise la technique de tatouage traditionnel, le patutiki. Il est le seul à le faire à Poitiers. Piquer la peau en suivant les courbes du corpsIl réalise surtout des « gros projets », de grosses pièces dont les dessins expriment « une symbolique : la famille, les enfants, la passion d’une relation, la puissance d’une origine ». Lui-même arbore de nombreux tatouages, faits notamment par son cousin qui officie dans le salon de Villeparisis. Il pique la peau en suivant les courbes du corps pour habiller une cuisse, une jambe, un bras. Le tatouage s’adapte « à la morphologie du corps », alors le client doit « faire confiance » au tatoueur. Celui-ci peut ajouter des dessins (tortue, requin, lézard…) aux motifs traditionnels. Tous les publics poussent la porte du salon, qu’ils aient des origines polynésiennes ou non. « Les hommes font plutôt les bras, et les femmes des choses plus raffinées », remarque le professionnel. Un plus grand salonSulpice Maikiu participe à de nombreux festivals pour se faire connaître. Alors certains de ses clients « viennent de Niort, Orléans… » Le gérant du salon a aussi pris part au rendez-vous Tattonesia, à Tahiti. Au mois d’août, il devrait s’installer dans un local un peu plus grand, du côté du centre commercial de Géant Beaulieu. Un endroit où il sera plus à l’aise pour développer son activité. Et à plus long terme, Sulpice Maikiu ambitionne de s’installer « d’ici deux ans » aux États-Unis avec sa petite famille. « Le marché du tatouage polynésien n’y est pas assez exploité », estime-t-il. « J’ai envie de tenter ma chance là-bas. »
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