Roll flower : le tatouage qui sublime vos bourrelets
Encourager à l’acceptation des personnes en surpoids : tel est le défi de la tatoueuse Carrie Metz-Caporusso. Celle-ci a une technique bien a elle un tatouage d’un nouveau genre, qui sublime les bourrelets au lieu de vouloir les cacher à tout prix.
L’artiste américaine Carrie Metz-Caporusso sublime vos courbes, en les parant de quelques motifs
Pour cela, elle a développé un nouveau genre de tatouage, baptisé “Roll flower”, qui consiste en des motifs floraux dessinés autour des fameux plis de peau, que l’on a plutôt l’habitude de vouloir cacher
Un tatouage pour prendre confiance en soi
“Je pense que se faire tatouer quelque chose de beau sur la peau, que ce soit sur un bourrelet ou non, peut aider à se sentir maître de son corps”, explique l’artiste. “J’espère qu’un jour, ce type de tatouage sera aussi répandu que se faire tatouer la cheville, et qu’être gros pourra être vu comme quelque chose de neutre, ni bon, ni mauvais”.
À travers ces dessins corporels, elle invite donc tout un chacun à accepter ses rondeurs… Mais aussi celles des autres, sans a priori positif ou négatif. “Ces tatouages mettent en avant quelque chose dont la société a décrété que nous devrions avoir honte, ils attirent davantage l’attention dessus, sans pour autant les déguiser”, poursuit la tatoueuse.
« Être gros n’est pas un échec »
Plus qu’un simple message “body positive”, il s’agit plus spécifiquement d’un appel à l’acceptation des personnes en surpoids.
“Mon but, c’est de défier les traditionnelles pensées de type ‘et s’ils perdaient du poids ?’. Je veux que les personnes grosses ne soient plus regardées comme si elles devaient changer ou réparer quelque chose chez elles. Je veux que ces personnes n’aient plus à ressentir le besoin permanent de perdre du poids pour avoir de la valeur aux yeux des autres. Je veux que ces personnes sachent qu’être gros n’est pas un échec. Je veux que ces personnes voient leur corps comme un corps, ni plus, ni moins”.
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